Ces médecines sont complémentaires à la médecine traditionnelle. La globalité de l’individu sera évaluée afin d’identifier une chaîne lésionnelle qui permettra d’identifier le problème à sa source. L’objectif premier est d’entretenir la santé et prévenir les maladies, mais permet également de soigner plusieurs pathologies (troubles musculo-squelettiques, neurologiques, digestifs, respiratoires, cutanés, hormonaux et comportementaux).
Voici quelques-uns des bénéfices recherchés:
• Contrôle de la douleur par l’effet analgésique et anti-inflammatoire .
• Peut se pratiquer conjointement avec les médicaments prescrits par votre vétérinaire et permet, dans bien des cas, de diminuer ou même d’interrompre complètement certaines médications qui pourraient avoir des effets nocifs à long terme (ex: corticostéroïdes).
•Diminue le temps de guérison suite à une chirurgie orthopédique.
• Est sécuritaire avec des effets secondaires minimes.
Cette médecine traditionnelle chinoise existe depuis plus de 3000 ans. L’insertion des aiguilles active un flux énergétique le long d’une ligne virtuelle appelée méridien qui permet la liaison entre le monde extérieur et l’organisme. L’acupuncture est reconnue pour ses propriétés analgésiques qui s’expliquent entre autre par la mise en circulation de plusieurs neurotransmetteurs dont l’endorphine. D’autres effets bénéfiques recherchés sont le relâchement de spasmes musculaires ainsi que la stimulation des systèmes nerveux et immunitaires.
Bien que l’utilisation des mains pour soulager les souffrances existe depuis fort longtemps, c’est en 1882 que la première école d’ostéopathie fut fondée par l'américain Andrew Taylor Still. Il fut le premier à pressentir un lien entre la colonne vertébrale et les organes. Mais c’est à Sutherland que l’on doit l’ostéopathie cranio-sacrée et la découverte du MRP (Mécanisme Respiratoire Primaire). L’ostéopathie évalue le corps dans son ensemble et considère que toutes les structures du corps sont en continuité entre elles. Cette médecine a pour caractéristique de n'utiliser que les mains pour «écouter» l’organisme, poser un diagnostic et enfin traiter les dysfonctions. En effet, l’écoute nous permettra de détecter les régions du corps en restriction de mouvement. Le traitement aura pour but de redonner de la mobilité aux articulations, tissus mous (organes, muscles) et liquides organiques (sang, lymphe). C’est également l’énergie du patient qui est mobilisée pour permettre l’auto-guérison.
J’ai obtenu mon diplôme à la Faculté de Médecine Vétérinaire de l’Université de Montréal en 2002, puis j’ai entrepris un internat de perfectionnement en médecine et chirurgie équine à la même institution. Pendant 2 ans, j’ai partagé ma pratique entre celle des équins et des animaux de compagnie. Maintenant, bien que ma pratique soit centrée sur les animaux de compagnie, je ressens toujours cette même passion pour les chevaux.
Rapidement, j’ai développé un intérêt pour les médecines complémentaires étant soucieuse d’avoir une approche globale, naturelle et sans effet secondaire pour l’animal. C’est en 2010 que j’ai entamé ma formation intensive en acupuncture vétérinaire offerte par le Colorado Veterinary Médical Association. Ce programme est supporté par Colorado State University et IVAS (International Veterinary Acupuncture Society). En 2015, j’ai profité de la venue au Québec de l’IMAOV (Institut des Médecines Alternatives et Ostéopathie Vétérinaire) pour m’inscrire à leur formation d’ostéopathie vétérinaire. Cette école française enseigne l’ostéopathie un peu partout en Europe depuis plus de 25 ans.
Pour moi, il est important de garder en tête que je suis d’abord et avant tout vétérinaire et que mon objectif premier est le bien-être de mon patient sur quatre pattes. J’insiste beaucoup sur la complémentarité des médecines traditionnelles et alternatives pour obtenir les meilleurs résultats possibles avec le moins d’effets secondaires.
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